Que le tome V des Callaïdes (soit, en toute logique, le tome I du Livre III) s’intitule Joyeuses Ténèbres n’est pas sans ironie pour moi. N’entrons pas dans les détails, ne faisons pas comme Anaïs Doucet et ses égorécits et contentons-nous de dire que les ténèbres tendent à se dissiper et que c’est très bien ainsi. J’ai pu dernièrement m’adonner pleinement à mes activités favorites : écrire, lire, relire et corriger — et c’est bien tout ce qui compte.
Ah ! Comme tout cela s’est fait souvent sur le lit, je dois dire que j’eusse assez aimé avoir Aalis à mes côtés, telle qu’elle apparaît sur la couverture, pour me souffler des conseils et me donner du courage même si, à la réflexion, ce serait plutôt à elle qu’il conviendrait d’en souhaiter, la pauvrette ! ici, reproduisons la quatrième de couverture :
Ici commence le roman d’Aalis et la légende de ses trois ordres. Ordres donnés à qui ? Dans quel but ? Dans quelles circonstances ? Autant de questions pour lesquelles, ami lecteur, tu devras faire preuve de patience tant ce troisième Livre prendra son temps avant de te révéler un acte inouï.
Pour l’heure, plonge-toi dans ce premier tome dans lequel tu savoureras un nouveau duel artistique, découvriras ce qu’est un buissonnier, t’apercevras que même les cœur les plus rugueux ne sont pas totalement fermés à de tendres sentiments, enfin constateras que la joie ne parvient jamais à s’extraire totalement des ténèbres. Mais de cela, puisque tu es arrivé au troisième Livre des Callaïdes, tu en es parfaitement conscient.
De la joie, donc. Mais accompagnée, tapies au milieu de sa lumière, de ténèbres dont les sordides tentacules s’étendront jusqu’à la fin du tome III (en cours d’écriture), au bout de 1500 pages.
Quelles sont donc ces noirceurs qui menacent Aalis de Castalia, la rousse Callaïde aux yeux smaragdins et maistresse ès comédie ? Je reconnais que l’illustration choisie pour la couverture à tout de l’appât pas vraiment rassurant. Approche-toi, hume bien sa chevelure et contemple de près son grain de peau mais tiens-toi aussi aux aguets. Rappelle-toi, Aalis en a particulièrement voulu à son narrateur, le sieur Gaspard Mercier, à propos d’un fâcheux événement qui lui est advenu. Pour ce qui est de révéler s’il y en aura d’autres dans les deux tomes à venir, c’est une autre histoire. Disons juste que ma plume se plaît bien à s’abreuver d’encre noire.
Gaspard Auclair
Comme d’habitude, le tome est disponible chez Amazon, en versions numérique, brochée mais aussi (nouveauté) reliée. Si vous choisissez cette dernière, parfumez votre exemplaire de Fleur de Lune n°6, le parfum préféré d’Aalis, effets (de lecture) garantis !