Alizon

Alizon en train de jouer et de boire au lieu de faire son ménage.

Définition du DRA (Dictionnaire Royal Académique) :
Alizon : nom féminin désignant, dans la comédie, le type de la soubrette insolente et délurée, d’après le nom donné à une soubrette de ce type par Montsorlin dans La Servante inconvenante. Le nom de ce personnage est passé dans l’usage et désigne une servante insolente et délurée donc, mais aussi, parfois, paresseuse, voleuse, menteuse ou sensuelle (parfois paresseuse, voleuse, menteuse et sensuelle, l’un n’empêchant pas l’autre). À noter qu’elles mettent quelquefois à rude épreuve la bonne unité d’un couple. Elles peuvent cependant être très attachées à leur maîtresse, en dépit de leur insolence. N’importe, il vaut mieux avoir dans une maison une alizon laide plutôt que bellotte.

 

Les servantes des Callaïdes sont-elles des alizons ? En fait elles sont toutes des jeunes filles propres et bien élevées, à une exception : Albertine, la servante d’Aalis, qui rayonne dans un chapitre du livre III. Il ne pouvait en être autrement pour la Callaïde ayant joué elle-même nombre d’alizons dans les comédies de Montsorlin. Quant à la beauté et la sensualité de ladite Albertine, je confirme. Comme disent certains personnages mâles dans des gags de Gotlib : « Vé ! La Pitchoune ! »

 

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