Les Félicités de Jehanne (auteur anonyme)

En ce moment embourbé dans un rigoureux référencement lexical (mots anciens utilisés, néologismes mais aussi noms de personnages – principaux, secondaires ou juste mentionnés en passant – et de lieux), je m’aperçois qu’un certain nombre d’œuvres et d’artistes sont évoqués çà et là.

Ainsi Les Félicités de Jehanne qui a aussi fait celle de Charis, alors âgée d’une dizaine d’années et qui a un jour découvert que les boursouflures de rayonnage dans la bibliothèque paternelle avaient pour cause de bien étranges et effrayants ouvrages.

Sur le fait que ce soit Boudur et non Péquin qui ait rédigé cette petite notice pour vendre dans sa librairie la pile d’exemplaires des Félicités (reliés en peau de biche teintée d’indigot, inutile de dire que tous les exemplaires ont été vendus dans la journée), il faut préciser que les ouvrages galants (expression pudique pour ne pas dire érotographiques, terme évoquant dans cet univers des choses basses et un peu sales) sont l’une de ses marottes en plus d’un autre type de littérature évoqué dans le Livre III.

À noter qu’à l’origine, Boudur avait voulu insérer dans sa notice la fameuse expression de Gaubert apparaissant dans ses Attritions, à savoir « les livres qu’on ne lit que d’une main », mais qu’il s’est retenu, Péquin lui ayant avoué que cela faisait un peu trop rigolboche visqueuse.

Gaspard Auclair

Scène célèbre de l’ouvrage : Jehanne jouant avec deux colombes.

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