Après avoir présenté succinctement la librairie Gollard et celle de Péquin et Boudur, évoquons une petite habitude qu’ont ces trois libraires pour tenter de vendre les ouvrages en lesquels ils ont foi : écrire un petit mot, disposé sur une pile d’exemplaires d’une œuvre, vantant les mérites de celle-ci.
Dans le tome I du livre II, le lecteur verra que la pratique chez Gollard n’est guère convaincante et même un peu hypocrite pour une raison toute simple que je ne révélerai pas.
En revanche, plus pertinentes et amusantes sont les petites pancartes imprimées par les soins de messieurs Péquin et Boudur (en ces temps anciens, un libraire étant bien souvent imprimeur). Les articles de la section “Les choix de Péquin & Boudur” aura pour objectif de collecter ces petits mots. Chose amusante, en discutant de ce sujet avec le narrateur des Callaïdes – homme éclairé et fort sympathique – il est apparu que nombre de ces références semblent avoir des correspondances avec des auteurs de notre monde. Ami lecteur, si tu es bien torché de Lettres, je ne doute pas un instant que tu sauras les deviner…
« Mais que vient donc faire dame Charis ici ? » vous demandez-vous peut-être. À cela je me garderai bien de répondre. Disons juste que le chapitre évoqué dernièrement permet de comprendre le lien qui unit la belle et vaporeuse Charis de Verley avec le bilieux Albert Péquin.