Évoquer l’univers des Callaïdes tout en prenant soin de ne pas trop divulguer les principaux ressorts de l’intrigue, telle est la délicate gymnastique à laquelle je m’adonne depuis l’ouverture de ce site et que je vais devoir pratiquer avec plus d’adresse puisque le premier tome du Livre II vient de paraître :
Pour rappel, le cycle comprendra 5 livres, chacun des livres mettant l’accent sur l’une des Callaïdes. Pour plus de practicité, tant au niveau des questions liées à l’imprimerie que celles liées à la narration (car gérer un volume du mille page à chaque fois, ça peut vite devenir épineux), j’ai choisi de diviser chaque livre en deux tomes (pas impossible d’ailleurs que le troisième en fasse trois). Pour l’instant cela donne ceci :
Livre I : Charis de la nuit
Composé de :
Tome I : La Vierge sans yeux
Tome II : Songes de sang
Livre II : Des Errances de Mari
Composé de :
Tome I : La Geste paladine
Tome II : (à paraître en juillet 2022)
On peut aussi se limiter à une autre manière de dénombrer les tomes :
Tome I : La Vierge sans yeux
Tome II : Songes de sang
Tome III : La Geste paladine
Je resterai en tout cas sur ce rythme d’un tome tous les six mois.
Après Charis, la place d’honneur est donc donnée à Mari et je me garderai bien d’expliquer ce qu’est cette geste paladine. Disons juste qu’à cause d’elle, aussi bien la vie au Château que l’intérieur de la jolie petite tête de Mari s’en trouveront considérablement retournés.
À côté de cela, ce seront cinq cents pages de fureur : fureur dansatoire, fureur utérine (justement à cause de la geste paladine) et plus simplement fureur artistique puisque ce premier tome sera l’occasion de raconter un duel artistique entre Mari et Aalis dans un lieu ne sentant pas vraiment la culotte de dentelle parfumée. Précisons ici que le Livre II aura tendance à s’extraire de plus en plus du château. Le lecteur découvrira certains quartiers de la ville jusque là simplement évoqués, mais fera aussi à la fin du tome un voyage dans un royaume voisin aux côtés de deux personnages qu’il connaît bien. Ils n’y feront là-bas pas vraiment de duel artistique, même s’ils y croiseront un bien étrange joueur de mandoline qui leur donnera bien des sueurs froides.
J’ajoute que ce tome a été écrit avec une certaine ivresse et sous forte influence coletienne. Il peut paraît étrange d’évoquer le patronage de Colette pour un cycle médiéval, et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé, pour mon plus grand plaisir et, je l’espère, celui de mon héroïne qui ne m’en voudra pas trop des tourments dans lesquels je l’ai plongée.
Enfin, avec l’arrivée de ce livre II je vais pouvoir ouvrir pour de bon la section du site intitulée « Les choix de Péquin & Boudur », personnages auxquels j’ai confié l’insigne honneur d’ouvrir ce tome. Un extrait sera probablement et prochainement donné pour les présenter. Faire leur connaissance, c’est les adopter…